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Ta bouche que j'aime tant embrasser, est-ce que tu peux la fermer?

Spectacle créé en 2009 et joué jusqu'en 2013

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Avec Ta bouche que j'aime tant embrasser, est-ce que tu peux la fermer?, Olivier Villanove raconte sans artifices ces histoires qui traversent les siècles et les cultures sans perdre une ride…les amours impossibles. Fort de nombreuses collaborations, il pénètre dans l’intimité des gens et interroge la place de l’amour dans nos vies. Le conteur fouille dans la littérature, les faits divers, les journaux, les magazines, les gens, les anecdotes… Il utilise le conte traditionnel comme moteur et le confronte aux histoires d’aujourd’hui. Entre fiction et réalité, un voyage s’écrit… comme celui d’une vie.

Simone adore le chocolat, les films d’Elvis Presley et croit en l’âme soeur. Simon cuisine traditionnel, aspire à vivre un amour noble et supérieur et s’attache à cet idéal. Le premier pas se fait du bout des doigts. Une histoire se tricote jusqu’aux premiers doutes. Une histoire banale et ordinaire où l’on se dit : « j’aimerai pas que ça m’arrive ! D’ailleurs, ça n’est pas moi ça ! ». Tout le contraire de la belle romance où l’on se dit : « je veux vivre ça ! ». Pourtant, ce qui est troublant avec Simon/Simone, c’est que l’on s’y retrouve complètement, qu’on le veuille ou non.
Alors ? Que reste-t-il de nos amours… ?
Olivier Villanove, seul en scène, se transforme en scientifique allumé pour révéler la véritable formule de l’amour.
Big bang ! Olivier, seul face à lui, se dévoile et s’enflamme.

Écrit et interprété par Olivier Villanove
Accompagné et mise en scène par Brune Campos
Mis en lumière par David Mastretta
Avec la complicité artistique de : Cécile Delhommeau (écriture) & Lise Lendais (scénographie)
Durée : 1 heure 15

Teaser

Captation

Presse « Ta bouche que j’aime tant embrasser, est-ce que tu peux la fermer ? » Un beau titre, avec une forme à l’avenant. Le comédien a débuté l’art du conte il y a 10 ans à Bordeaux et semble plutôt explorer ici un théâtre de l’intime, une forme hybride, organique et plastiquement réussie. Un univers blanc, immaculé, pour poser un personnage multiple, disposer les fragments, intimes ou cliniques, du discours amoureux. Au premier plan une histoire simple, banale, chimique, mythique, androgyne, charnelle, de deux êtres qui s’aiment puis ne s’aiment plus. Lui est candide ou exalté, danse autant qu’il joue, avec sa voix nue ou son micro, avec une sobriété d’effets jusqu’au final jaculatoire, explosif - un vortex de billes en polyester pour évoquer le big-bang amoureux. Bel exemple d’une langue qui prend corps.
Sud-Ouest